Quelques conseils pour mieux connaître le miel !
Douceur sucrée du fond des âges, le miel est sans doute à la source des premières pâtisseries dans l’histoire. Mais il reste encore aujourd’hui un produit savoureux très apprécié par les français. En effet, durant l’année 2018, 40 000 tonnes de miel ont été consommées en France. Un chiffre d’autant plus important quand on sait que la production était située entre 18 et 20 tonnes. Un écart de production qui va tenter certaine « malversation » et désorienter le consommateur (autrement dit nous 🙂 ) Donc, cette semaine, je suis allée à la rencontre de Adrien Guillemot, apiculteur et fondateur des Ruches de la Dives, à Jort (14). Un moment curieux pour parler de ses abeilles, de son métier et du miel !
Qu’est-ce que la miellerie ?
Oui, je ne vais pas vous faire l’offense de vous expliquer d’où vient le miel ! Donc on va commencer par la miellerie : C’est le lieu où l’apiculteur va extraire le miel des cadres. En effet, il ramène les hausses dans lesquelles se trouve le miel. Puis, il va retirer la couche de cire pour « désoperculer » et placer le cadre dans un extracteur. Cette machine fonctionne comme une centrifugeuse pour extraire le miel des alvéoles. Enfin, l’apiculteur laissera maturer et enfin mettra en pot.
Comment l’apiculteur fait-il pour être certain que le miel provient bien de telle ou telle fleur ?
Pour le miel de printemps, ce sont toutes les fleurs du printemps. Donc, c’est le miel qui est fabriqué du début avril. Il peut y avoir un peu de fleurs sauvages, ou autres essences d’arbres. Par la suite, pour les miels plus spécifiques, comme le tournesol ou l’acacia, l’apiculteur apporte les ruches au début de la floraison et il récolte à la fin de floraison. Ainsi, les ruches sont placées au plus près des fleurs ce qui incite les abeilles à privilégier cette fleur. En effet, l’abeille est terriblement pragmatique, elle engrange le maximum de nectar en brûlant le minimum d’énergie. Dans le cas, où un doute persiste, un bon apiculteur n’hésite pas faire des analyses pour authentifier la présence des pollens souhaités. Mais en règle générale, l’odeur, le goût ou même la couleur sont d’autant de caractéristiques qui indiquent la nature du miel.
Les frelons asiatiques et que faire pour aider les apiculteurs ?
Le frelon asiatique est malin dans le sens où il n’a qu’à attendre à la sortie de la ruche pour attaquer les abeilles. Dans le cas où la ruche est très faible, il pourra rentrer à l’intérieur, mais généralement il est bloqué à l’entré par les trappes à pollen (qui raclent le pollen des abeilles) ou par les défenses de la ruches. Quand l’apiculteur voit des populations importantes de frelons asiatiques dans une zone, il bouge la ruche afin de l’éloigner du danger. Après, il existe des techniques pour l’apiculteur de protéger ses essaims. Réduisant ainsi les risques d’attaques du frelon sur la ruche, sans toutefois complètement annihiler le risque.

Néanmoins, le frelon asiatique reste une espèce invasive et dangereuse pour l’abeille mais aussi pour l’homme. Il y a eu beaucoup de messages pour encourager les particuliers à piéger les frelons mais il n’existe pas de piège sélectif. Aussi, d’autres espèces plus fragiles peuvent se retrouver piéger et d’autre part, cela reste minime. Le plus important est de détruire le nid. C’est une chose particulièrement dangereuse qui nécessite l’intervention d’un professionnel. Aussi, si vous trouvez un nid de frelons asiatiques (cf image), écartez toutes les personnes et animaux domestiques puis appelez les pompiers ou la mairie qui prendra en charge une partie de la destruction. Même si la piqûre d’un frelon n’est pas mortelle, elle peut présenter des complications mortelles. En 2018, deux personnes sont décédées à cause de cet insecte.
J’espère que cet article vous aura apporté quelques connaissances sur le sujet, je vous retrouve très vite pour une pâtisserie spéciale au miel de Normandie (Evidemment <3)
Un grand MERCI à Adrien Guillemot, apiculteur et fondateur des Ruches de la Dives, à Jort (14). N’hésitez pas à le retrouver sur le marché de Ouistreham et de Saint-Sauveur. Par ailleurs, vous pourrez aussi bientôt déguster le miel des Ruches de la dives grâce au superbe partenariat qu’il réalise avec le Grand Hotel de Cabourg.
Pâtisserie au miel à venir mais en attendant restez gourmands et curieux en découvrant les cigares au miel et sésame blanc ❤
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Article super intéressant !
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Hyper intéressant comme article et les photos sont toujours vraiment top !
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Merci ^^
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